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Simon Wajntrob raconte alors à Hubert Baumann ce qu’il dira à tous les journalistes. Que Mike est arrivé à son hôtel à 11h30… Qu’ensemble ils ont pris le petit-déjeuner dans sa chambre, au cinquième étage, numéro 509. Qu’ils ont parlé, surtout Simon, de tout et de rien. Que Mike paraissait déprimé. Qu’à 11 h 45, Simon s’est absenté pour prendre une douche. Que quelques secondes après, son secrétaire tambourinait à la porte de la salle de bain : Mike avait sauté ! Que Simon s’est précipité à la fenêtre, dans la rue tout était normal. Qu’alors il a vu Mike assis sur le balcon du troisième étage, regardant aux alentours, ne montrant aucun signe de douleur, sa jambe baignant dans le sang.

Interrogé, Mike Brant corroborera toujours cette version des faits. Comme dans tous les cas de suicide, la police suisse mène une enquête. Curieusement, elle ne juge pas utile de questionner Hubert Baumann. Nul ne soulèvera donc le fait

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